La grève qui s’est radicalisé trois semaines après le début des cours dans le secteur de l’enseignement primaire secondaire et technique a une seule issue, le dialogue. C’est ce que pense la Fédération Nationale des Enseignants et Éducateurs Sociaux du Congo (FENECO), à travers son coordonnateur national.

“ Le dialogue entre enseignants et le gouvernement est la seule issue pour sortir de la grève, il faut que les deux parties dialoguent en acceptant de faire des concessions”, soutient Jacques Mwakupemba, avant de signifier que
“ Le consensus ne peut venir que si les deux parties se mettent autour d’une même table pour trouver de bonnes solutions, ce dialogue ne peut retenir tout le monde dans un format réduit, il faut choisir des personnes capables de délier leurs langues et mettre de côté tous les extrémistes”, a-t-il fait savoir.

Le coordonnateur de la FENECO pense que la grève est un droit légitime et, le gouvernement est sensé de ne pas traîter cette question avec légèreté.

“Dans une démarche consensuelle, il faut mouiller les maillots, le gouvernement doit donner des signaux forts, par exemple, pour détendre l’atmosphère, il faudrait réactiver très rapidement les enseignants de Boboto et Bosangani, désactivés illégalement et méchamment, il faut une date précise, quand au début ces négociations”, a-t-il suggèré avant de fustiger la manière de communiquer de Tony Mwaba.

“ Le ministre doit savoir communiquer en cette période de crise, car il n’y a pas une autre issue que celle- là, de dialoguer vers une solution consensuelle, négociée et acceptable entre les deux camps, sans celà, nous tournerons en rond et la grève va se répandre”, a promis ce professionnel de la craie blanche.

A qui profite cette grève des enseignants, entre temps, les élèves de certaines écoles de Kinshasa se sont mobilisés pour faire entendre leur voix en organisation un sit-in le 21 octobre dernier au siège du parlement congolais.

JP