La synergie des syndicats des enseignants de la République Démocratique du Congo accuse le gouvernement congolais de faire une purge dans le secteur de l’enseignement  primaire, secondaire et technique en  organisant une retraite anticipée, un véritable assainissement intellectuel bien qui ne tient compte des critères pour la mise en retraite.

“La retraite n’est pas une corvée, c’est une étape d’une vie professionnelle, mais la manière dont elle est organisée et mise en exécution par ce gouvernement, on vous renvoie en retraite avec une prime modique, la retraite se prépare, au-delà du décompte final, nous devions avoir un traitement honorable, mais ce gouvernement se moque de nous parce qu’il nous considère comme des mouches à écraser, le Secope nous écarte pour nous remplacer par leurs enfants”, s’est exprimé un enseignant de l’Ep 3 N’djili qui décrit le flou entretenu au tour de cette prime où la mafia est bien planifiée.

” On appelle à la sous coordination, on me demande de passer à la banque pour aller toucher mon salaire, j’arrive, je me présente, on me demande de signer une décharge dans laquelle un montant resterait et vous prendrez une copie à la sous coordination ; je lis le bordereau, suis listé parmi les retraités ; je m’oppose vu mon âge, je n’ai que 32 ans de carrière, on veut me précipiter à la retraite, je rentre à la sous coordination, on me dira, tu as de la chance d’avoir cet argent va prendre d’abord le reste on verra, tu vas écrire au Secope, je rentre prendre l’argent, ces miettes de 6 millions de francs congolais, je ne sais sur base de quoi cette prime a été calculée, le jour suivant je vais à l’école, je trouve un monsieur entrain d’enseigner dans ma salle, le directeur me dira que cet enseignant a été notifié par les instances notamment le Secope, via son antenne. Voilà comment ces gens nous remplacent par leurs parentés, je suis chassé de l’école, je n’ai même pas dit au revoir à mes élèves ni collègues, mes documents sont encore à l’école “, a témoigné un enseignant en larme.

La synergie des syndicats des enseignants trouve cette mesure arbitraire et génocidaire.

Les professionnels de la craie blanche crient à l’injustice et à en appellent au président de la République qui devrait s’intéresser de la suite des enseignants retraités, car, disent- ils, ceux de 1985 ont été bien traités et continuent à toucher leurs primes à la CNSS.

Ces derniers sont mis à la retraite sans aucun soubassement juridique.

JP.