Les chefs de Travaux, Assistants, chefs de pratiques professionnelles de la République Démocratique du Congo, projettent un arrêt d’activités académiques en date du 02 Août 2022, si le gouvernement congolais ne respecte pas les accords signés avec le banc gouvernemental et syndical de l’ESU.

Dans une correspondance adressée au premier ministre dont copie est parvenue à la rédaction de 24sur24.CD, ces corps scientifiques dénoncent le silence très prolongé du gouvernement.

” Après l’écoulement d’une longue période de deux mois, nous sommes indignés de constater le silence très prolongé de notre partenaire gouvernemental, dans la mesure où, le ministre de l’ESU a montré un désintérêt inquiétant au point de n’avoir nullement pensé à accuser ne serait-ce que réception; pire encore, il ne nous a accordé aucune audience malgré les nombreuses tentatives. Il s’agit d’une attitude qui s’apparente au manque de considération inadmissible “, ont dénoncé les membres des corps scientifiques et administratif de l’ESU qui trouvent inconcevable qu’un huissier soit mieux payer.

” Le gouvernement ne respecte pas les accords signés avec les syndicats, il est inconcevable à ce stade qu’un huissier mieux payer qu’un Chef de Travaux, un Assistant, il est anormal de travailler pendant 2 ans, 5 ans, 10 ans,15 ans et plus sans être payé “, a déclaré sur un ton ferme, René Mvutu Ngambele Président du Synacass.

La décision surprise est l’arrêt d’activités académiques dans le tout prochains jours.

” En référence aux préavis de la grève des différentes corporations qui ont expiré, sans aucune réaction du gouvernement respectivement le 05 et le 15 juillet, dans le respect de la procédure syndicale et conformément à la constitution de la RDC dans son article 39, les structures syndicales de l’ESU, signataires de différents protocoles d’accord, projettent un arrêt d’activités par tous les membres sur l’ensemble du territoire national à partir du mardi 02 Août 2022, si, au cas où rien n’est fait “, ont signé tous les délégués syndicaux.

Ces derniers emboîtent le pas aux professeurs de l’Université de Kinshasa qui sont en grève pour les mêmes motifs et qui exigent la démission pure et simple du ministre Mohindo Nzangi qui a montré les limites selon l’APUKIN.

JP.