“ J’ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m’arrêterais-je en chemin ? ” ( Félix Tshisekedi)

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Jeûne Afrique, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi a librement manifesté le besoin de se présenter encore une fois à la course au fauteuil présidentiel pour un second mandat.

“ Si le peuple veut bien m’accorder un second mandat, je poursuivrai ma mission. Et après, je passerai la main ”, a déclaré Félix Tshisekedi. Et de poursuivre : “ J’ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m’arrêterais-je en chemin ? J’ai une vision pour ce pays, je veux la concrétiser ”.

Bien que franc et clair sur sa candidature à la magistrature suprême aux prochaines élections, le Président de la République Félix Tshisekedi ne rassure tout de même pas sur la tenue des élections générales en 2023 et se dédouane de toute responsabilité.

“ Bien malin celui qui pourra le garantir. Mais précisons les choses: le retard pris dans la désignation des membres de la CENI n’a rien à voir avec moi. Rappelez-vous que l’année dernière, c’était l’une des raisons de la crise entre le FCC et nous. C’est moi qui avais demandé aux différents acteurs, dont l’église, des pistes de réflexion pour mener à bien la réforme de la CENI “, insiste Félix Tshisekedi. Et d’ajouter : “ Je les attends toujours ! Le FCC menait de processus totalement opaque pour imposer son candidat à sa tête, Ronsard Malonda, et cela avait provoqué d’importantes manifestations dans tout le pays. J’ai pris mes responsabilités et suis intervenu pour mettre fin à ces manœuvres détestables “.

Signalons tout de même que, le Président Félix Tshisekedi dit, à demi mot, remettre l’organisation des élections de 2023, entre les mains des membres de la centrale électorale, qui selon lui doivent dire si les délais pourront être respecter.

Un discours qui, selon quelques avertis, cacherait l’intention de ne pas respecter le délais prévu par la constitution, celui d’organiser les élections après cinq ans, soit en 2023, s’il faut partir des dernières élections organisées en République Démocratique du Congo.