Le président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean Marc est revenu sur le problème de sa sécurité décrié par le cardinal Fridolin Ambongo.

Lors de la journée de la base organisée ce vendredi 12 novembre, le numéro 1 du parti au pouvoir n’est pas allé par le dos de la cuillère pour répondre au prélat catholique. Tout en lui rassurant de sa sécurité, Jean-Marc Kabund ne refuse pas au cardinal Fridolin Ambongo le droit de s’imprégner de la politique du pays, mais lui demande d’être conséquent car selon lui, l’UDPS ne laissera jamais quelqu’un parler en mal du président de la république, sans réagir.

“J’ai entendu le cardinal Ambongo crié ici et là, qu’il est en insécurité lui infligé par le combattants de l’UDPS, celà m’a vraiment étonné. Nous demandons au ministre de l’intérieur, que le cardinal soit escorté par beaucoup d’éléments de la police possible. Je suis contre ceux là qui interdisent au prélat catholique de parler de la politique, c’est un congolais comme tout autre, il est libre d’exprimer sa pensée, son opinion, même s’il parle contre nous, c’est la démocratie, mais qu’il soit conséquent. Nous allons aussi lui répondre. Ce n’est pas normal que quelqu’un parle du mal de l’UDPS et en retour aucun de nous ne réagisse. La politique c’est comme la boxe, plus vous donnez des coups, plus vous en recevrez”, a déclaré Jean-Marc Kabund.

En ce qui concerne la nouvelle équipe de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Jean-Marc Kabund rassure qu’il n’y a eu aucun passage en force. Pour lui, la loi sur la réforme de la CENI a été voté avec la participation des députés d’Ensemble pour la République (parti cher à Moïse Katumbi) et du Front Commun pour le Congo (FCC) et d’ailleurs cette proposition de loi a été faite par Christophe Lutundula, membre de la famille politique de Moïse Katumbi.

“Nous avons compris qu’ils veulent nous amener au glissement, chose que nous accepterons jamais”, a-t-il conclu.

Notons que le cardinal Fridolin Ambongo qui n’est pas d’accord avec la configuration actuelle de la Commission Électorale Nationale Indépendante avec à sa tête Dénis Kadima, se dit également « très déçu » et dénonce « les menaces, insultes et intimidations » dont se sont rendus coupables, selon lui, des membres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).

Cephas Kabamba