Débuté cette semaine, l’interrogatoire du Saoudo-Jordanien, Abou Omar arrêté à Beni et transféré à Kinshasa se poursuit.

Selon une source proche de l’Auditorat général, le présumé formateur des ADF ne coopère pas avec la justice. L’homme à la nationalité douteuse refuserait de donner sa vraie identité, ni les motifs de sa présence sur le sol congolais.

Ayant sur lui un titre de séjour de la République du Kosovo, l’homme de 40 ans serait originaire de l’Arabie saoudite.

“ Il détient plusieurs nationalités selon nos renseignements”, a confié à 24sur24 notre source.

“ Il avait la charge de former des terroristes ADF à la manipulation des drones”, affirme le porte-parole du gouvernement.

Sur la tribune de la 74eme assemblée de l’ONU, Félix Tshisekedi a révélé que l’Est de son pays est en proie au terrorisme islamique et a appelé la communauté internationale à soutenir les efforts du gouvernement congolais afin d’éradiquer ce banditisme.

Cette arrestation est donc la preuve que l’État islamique (EI) fournit à sa filiale congolaise une assistance technique directe pour améliorer ses capacités.

PM