Plus de quarante jours se sont écroulés depuis que François Beya Kasonga, conseiller sécurité du Président de la République, est détenu dans les locaux de l’Agence Nationale de Renseignements. Le collectif « Free François Beya Kasonga », une association regroupant des jeunes défenseurs des droits humains, alerte sur un coup monté qui devrait aboutir à sa condamnation à la peine capitale.

“Le Collectif Free François Beya est informé, par des sources dignes de foi, que le coup monté contre François Bey devrait le conduire  devant son juge naturel. Et à l’issue d’un procès expéditif, il serait sévèrement condamné à la peine capitale”, lit-on dans une correspondance adressée au directeur général de l’ANR.

Le Collectif  se dit également être au courant qu’un certain nombre de personnes, parmi lesquelles des politiques, des militaires et des personnes de nationalité étrangère, ont accepté de se faire corrompre en recevant des sommes d’argent conséquentes dans l’unique but d’accuser Beya.

Face à cette situation, le Collectif appelle les juridictions compétentes à la précaution devant les preuves qui seront fournies par l’ANR car selon lui ( Collectif), elles ont été recueillies en violation du principe du contradictoire. Il les appellent également à agir de manière
indépendante et à rétablir le droit et la justice dans ce dossier.

Il appelle la communauté tant nationale qu’internationale à protéger et à promouvoir le droit de l’homme.

Il exige que justice soit rendue pour François Beya et ses proches collaborateurs.

Pour rappel, François Beya Kasonga, conseiller sécurité du président Félix Tshisekedi, est en détention depuis un mois à l’Agence nationale de renseignement (ANR). À la suite « de sérieux indices d’agissements contre la sécurité nationale » selon les autorités, il a été arrêté le 5 février.

A ce jour, Il est été remplacé par celui qui est son adjoint, Jean-Claude Bukasa, pour assurer l’intérim.

Cephas Kabamba