Il s’est tenu du 1er au 03 décembre 2021, à Kigali au Rwanda, la 33e session plénière de la commission africaine de l’aviation civile, CAFAC.

Cette agence spécialisée de l’Union Africaine est chargée des questions d’aviation civile en Afrique, pour faciliter la coopération et la coordination entre les États africains en vue du développement de systèmes de transport aérien intégrés et durables ; et favoriser la mise en œuvre des SARP de l’OACI et l’élaboration de règles et de réglementations harmonisées conformes aux meilleures pratiques internationales de l’aviation civile.

La République Démocratique du Congo est représentée à ces assises par son Ministre des transports, voies de communication et de désenclavement, Chérubin Okende Senga.

Au cours de ces 3 jours des travaux qui ont réuni les délégués venus de plus des 50 États membres de la CAFAC, la RDC a été réduite au simple rôle d’observateur. Faute de cotisations qu’elle ne paie plus depuis plusieurs années, le pays de Félix Tshisekedi dont l’impulsion donnée dans le secteur des transports est saluée par tous, a été privé de parole du premier au dernier jour.

Lors des débats aux grands enjeux en plénière, ces experts ont tout simplement regardé les autres discuté sans parler.

Ambitieuse, la RDC n’a malheureusement pas eu le droit de briguer un poste au sein du bureau de la CAFAC dont les membres ont été votés au dernier jour des travaux.

Attendue par tous à cause des enjeux dont elle est au centre, la RDC n’aura donc pas pû s’exprimer à la 33e session plénière de la CAFAC quand le Congo Brazzaville par exemple a demandé et obtenu l’organisation de la prochaine session et la République Centrafricaine adoptée comme vice président du bureau pour le compte de l’Afrique Centrale.

A l’issue de la session, le ministre congolais des transports, voies de communication et de désenclavement a, dans une interview accordée à la presse, lancé un appel à la prise de conscience nationale afin d’éviter la honte au pays en se mettant en ordre de cotisation comme ça été le cas, sous l’impulsion du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, avec l’organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre, OMAOC, l’organisation hydrographique internationale, OHI et l’organisation maritime internationale, OMI, dont les cotisations ont été payées. Chérubin Okende s’est battu pour que la RDC se mette en règle avec l’industrie maritime internationale afin de booster le processus de l’adhésion du pays à l’organisation internationale des télécommunications maritimes par satellite, IMSO.