La République Démocratique du Congo sera confrontée à un niveau aigu d’insécurité alimentaire au cours des quatre prochains mois, soulignent un nouveau rapport conjoint publié par le FAO et du Programme alimentaire mondial (PAM) publié vendredi 30 juillet 2021, dont copie est parvenue ce madi 3 août à la rédaction.


«Les conflits devraient rester le principal facteur de la faim aiguë, aux côtés des chocs économiques, y compris les impacts secondaires de la pandémie de COVID-19 et les risques de catastrophes naturelles. La hausse des prix internationaux des denrées alimentaires risque d’entraver davantage l’accès des ménages vulnérables à la nourriture », révèle les agences onusiennes dans le rapport.


La même source révèle que pour la période août-novembre de cette année, les conflits, les extrêmes climatiques et les chocs économiques, souvent liés aux retombées économiques du COVID-19, resteront probablement les principaux facteurs d’insécurité alimentaire aiguë.

« L’Est de la République Démocratique du Congo risque de connaître une l’insécurité qui a déplacé 2,2 millions de personnes supplémentaires en 2020. Car, le gouvernement intensifiant les opérations contre les groupes armés non étatiques au Nord-Kivu et en Ituri », révèle les agences onusiennes.


A côté de la RDC, les auteurs du rapport site aussi 17 nations africaines comme ceux du sahel central (Burkina Faso, Mali, Niger), de l’Angola, la Centrafrique, le Tchad, le Kenya, Madagascar, le Mozambique, le Nigeria, la Sierra Léone, le Libéria, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud, qui font partie des 23 « points chauds de la faim ».


Selon le dernier rapport d’avril 2021 de l’Onu, on estime à 27,3 millions le nombre des personnes souffrant d’insécurité alimentaire aigüe en RDC, soit une sur trois, parmi lesquelles quelque 7 millions de personnes aux prises avec une faim aiguë dont les degrés nécessitent une intervention d’urgence (phase 4 de l’IPC).

Ukiabi