La justice tente d’élucider le meurtre de l’ex-chef des renseignements militaires, le général Delphin Kahimbi, retrouvé mort à son domicile de Kinshasa, le 28 février 2020. Le procès s’est ouvert, depuis le lundi 03 mai dernier, devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Six prévenus civils au total ont été présentés à la barre pour comparaitre. Parmi eux, il y a la veuve Nkoy Okale Brenda et sa tante Mando Pila Scolastique. Il y a également Aminata Bahati Claudine, Jérémie Kumimuna Mpo et Jeannot Amudia Direyi ainsi que Olivier Maketa, neveu de Brenda Nkoy Okale.
A la deuxième audience, lundi 10 mai au tribunal de Grande instance de la Gombe qui siégeait en chambre foraine, les prévenus ont défilé à la barre et ont répondu aux questions du juge.
Selon la veuve, le général Delphin kahimbi est décédé à l’hôpital du Cinquantenaire, contrairement aux rapports des enquêtes de la justice militaire. Le rapport d’autopsie évoque pour sa part une pendaison incomplète et atypique.
Quant au ministère public, il s’agit d’un homicide volontaire auquel aurait participé Brenda Okale et Mondo Scolastique en complicité avec les autres prévenus.
Il sied de noter que suite à une exception d’incompétence du tribunal soulevée par le ministère public et le conseil d’avocats du prévenu, le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a pris l’affaire en délibéré pour se prononcer le 20 mai prochain.
Céphas Kabamba
