Condamné à deux ans de prison ferme dans l’affaire « appel à la désobéissance civile », l’état de santé du secrétaire général en charge de la jeunesse de l’Ensemble de Moïse Katumbi, préoccupe sa famille qui alerte sur son évacuation en toute urgence.

“L’état de santé de Jacky Ndala se dégrade petit à petit, son évacuation à l’étranger est une urgence”, a confié l’un des membres de sa famille.

Alors que mercredi dernier se tenait le procès en appel au tribunal de Paix Kinshasa/ kinkole, le collectif de ses avocats soutient que, “le jugement du juge de paix s’est substitué à la cour constitutionnelle pour joindre au fond une exception d’inconstitutionnalité soulevée par la défense”, a déclaré Maître Laurent Onyemba qui précise également que : “il y a non seulement illégalité de preuve en ce qui concerne la désobéissance à la loi à laquelle le juge fait allusion, révèle d’une simple proposition de la loi dite de la congolité, par conséquent, le premier juge n’a pas dit le droit”, a-t-il indiqué.

Dans cette affaire de Jacky Ndala, plusieurs analystes dénoncent ce qu’ils qualifient de “justice à double vitesse qui sent l’odeur du politique incontestée”.

Au regard des faits qui lui sont reprochés, rien ne prouve sa culpabilité, contrairement au secrétaire général de L’UDPS Augustin Kabuya, qui dans une matinée politique comme Jacky Ndala, appelait ses militants de “protéger le pouvoir en distribuant les armes” si celui-ci venait d’être menacé par leur partenaires du FCC à l’époque. Contrairement à Jacky Ndala, Kabuya a été entendu et relâché.

JP