Le Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso s’est exprimé ce mardi 13 juillet 2021 au sujet du dépôt par son collègue NSINGI PULULU, de la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°004/024 du 12 novembre 2001 relative à la nationalité congolaise.

D’après l’élu de Kenge, l’Assemblée nationale comme Chambre législative a pour mission de voter les lois, contrôler l’action gouvernementale et représenter le Peuple.

Il a précisé que l’Assemblée nationale demeure le temple de la démocratie et lieu par excellence du débat démocratique et elle ne peut à ce titre, museler l’expression de ses membres.

“La proposition de l’Honorable Nsingi Pululu convient d’être classée, comme tant d’autres, dans l’exercice normal des fonctions parlementaires par un élu à qui l’on ne peut interdire de jouer son rôle. Elle relève de la liberté d’expression garantie à tous les
congolais, de surcroit à un Député national. Ce faisant, cette initiative ne devrait exposer
notre collègue et les institutions de la République aux attaques, menaces et insultes
venant d’une certaine classe politique telle qu’il se constate dans l’opinion”, a dit Christophe Mboso lors de la plénière de ce mardi 13 juillet 2021.

Pour Christophe Mboso, cette initiative n’émane pas non plus du Président de la République comme soutiennent plusieurs opinions.

“Elle ne devrait donc pas non plus être imputée à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République et Chef de l’État, lequel a fait montre de tolérance sans précédent. Sous son règne, le respect et la promotion des droits humains est devenu la règle, et leur atteinte l’exception, sévèrement réprimée. Sa seule obstination est la consolidation de l’Etat de droit, avec en toile de fond, la lutte contre la corruption et l’impunité, dans l’unique souci de favoriser le bien-être de nos concitoyens”, a ajouté Christophe Mboso.

Le député national Nsingi Pululu a porté et déposé la semaine dernière une proposition de loi initiée par Noël Tshiani visant le verrouillage des fonctions régaliennes notamment la présidence de la République aux Congolais nés de père et de mère.