Réagissant aux contestations de la la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort , Patrick Muyaya, porte parole du gouvernement pense que la RDC n’a pas de choix face à la traîtrise qui est constatée de manière régulière lorsqu’il faut monter et faire les opérations contre les ennemis”

Au cours de ce briefing organisé le mardi 19 mars 2024 à Kinshasa, le porte parole du gouvernement, Patrick Muyaya a souligné que la restauration de la peine de mort semble être l’unique option pour prévenir la mort de millions de Congolais.

Malgré la réaction de l’union européenne s’opposant à cette mesure, le ministre de la communication et médias dit avoir compris cette réaction mais estime tout de même que c’est la bonne décision à prendre dans ce contexte de guerre.

«Nous comprenons leur réaction, mais nous, nous sommes dans un contexte précis où nous allons arrêter des morts des congolais que nous comptons par millions. Et si pour arrêter le nombre de morts congolais par millions, il faut passer par la restauration de la peine de mort pour ceux qui le méritent, nous n’avons pas le choix. Nous n’avons pas d’autre choix en face de la traîtrise qui est constatée de manière régulière lorsqu’il faut monter et faire les opérations contre les ennemis » a indiqué Patrick Muyaya.

Il a à cette même occasion rassuré que des directives seront prises pour encadrer l’application de cette sentence par les tribunaux.

« Après cette décision, Je pense que des mesures seront prises pour que chaque fois, justice devra être dite de cette manière, que cela soit le sort de ceux qui ont mérité. Il y aura un processus d’encadrement particulier qui se fera» a- t-il précisé.

Plusieurs organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme ont vivement manifestées leur opposition contre cette décision du gouvernement congolais.