Sur le plateau de France 24, le porte-parole du Gouvernement Congolais est revenu M la controverse autour de la nomination par Félix Tshisekedi du président de la Commission électorale nationale indépendantes (Céni).

Après que de nombreuses voix se soient levées pour appeller le Chef de l’État à appliquer un parallélisme de procédure, le cas Ronsard Malonda faisant jurisprudence. L’investiture de Kadima a été compris comme un forcing fait Félix Tshisekedi imposant un candidat de son obédience.

Répondant aux questions de journalistes de France 24, Patrick Muyaya a affirmé que la priorité des autorités est de respecter le calendrier électoral et d’éviter les “glissements” habituels en République démocratique du Congo. Il s’insurge contre les accusations de l’Église catholique qui estime que le président de la Céni est trop proche de Félix Tshisekedi, leur reprochant de jouer la carte ethnique, “un jeu dangereux”. Il refuse de croire qu’un front anti-Tshisekedi est en train de se former entre les opposants et même certains de ses alliés, soulignant les divergences entre les différentes mouvances.

Rappelons que le secrétaire général de la CENCO avait regretté l’entérinement puis l’investiture de Denis Kadima estimant que le mal est fait et le pays a pris une très mauvaise direction à deux ans des élections.