Dans un communiqué rendu public par Le Congo N’est pas à Vendre (CNPAV) et la société civile sollicitent de la part de l’Union Européenne que les sanctions contre les personnalités congolaises impliquées dans les violations graves des droits de l’homme et atteinte à la démocratie soient maintenues et étendues aux auteurs de la corruption qui par leurs actes empêchent la réalisation des droits civils, politiques et économiques et participent à la déstructuration de l’Etat.

Ces deux structures Congolaises se félicitent de l’arrêt rendu par la Cour européenne de justice qui rejette la demande de levée des sanctions contre les proches de l’ex président Joseph Kabila.

« Il est inadmissible que les autorités congolaises restent inactives face à des personnes qui ont fait tant de mal à la démocratie dans notre pays et violés massivement les droits de l’homme ayant dans certains cas conduit à la mort des nombreux innocents et des activistes pro démocratie », dénonce Me Donat Kambola, avocat et défenseur des droits de l’homme à Kolwezi.

Le CNPAV se dit prêt à contribuer pour que ces acteurs soient identifiés et sanctionnés.

« Les violations des droits de l’homme assassinent les libertés, la corruption tue le développement et les deux sapent la démocratie. Leurs auteurs doivent être punis et traduits devant la justice nationale, mais lorsqu’ils sont intouchables soit parce qu’ils détiennent le pouvoir, soit parce qu’ils sont protégés par ce dernier, les sanctions internationales restent la meilleure protection pour nos citoyens », affirme Jean Claude Mputu, porte-parole du CNPAV.