L’intersyndicale de la Direction générale de la dette publique (DGDP) vient de réagir au réquisitoire du procureur Général près la cour constitutionnelle mettant en cause l’ancien premier ministre honoraire Matata sur le paiement des biens zaïrianisés à 300 créanciers fictifs,
Cet organisme de l’État qui a reçu mandat de gérer la dette publique demande au procureur de réparer le préjudice causé sur la notoriété de la DGDP en affirmant le paiement des dossiers fictifs qui n’existent pas dans le grand livre de la dette publique.
«Le dossier de paiement de la dette publique liée à la zaïrianisation fait suite à des protocoles d’accord signés et suivis de très près par le club de Paris et de Kinshasa. Ces accords ont même été supervisés par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, FMI », affirme l’intersyndicale dans une correspondance adressée u Procureur.
Et d’ajouter : « les pièces de paiement sont bel et bien à notre disposition et qu’il n’y a aucun fictif dans ce dossier ».
Dans son réquisitoire adressé au bureau du sénat, le PGR près la Cour Constitutionnelle a insinué que des paiements étaient faits à des personnes fictives, en considérant que Matata Ponyo était l’auteur et l’organisateur d’un vaste détournement des deniers publics dans le dossier de la zaïrianisation.
«Les protocoles signés quant à ce indiquent aussi clairement les engagements des parties et les échéanciers de paiement conclues entre elles », précise le courrier du Syndicat.
Cette mise au point de la DGDP qui vient contredire le PGR près la Cour Constitutionnelle, pousse l’opinion à se poser des questions sur la connaissance du procureur en matière des procédures sur le paiement de la dette publique.
Ukiabi