Réunis pour réfléchir sur les défis auxquels est confrontée la capitale congolaise, les élus nationaux de Kinshasa ont mis l’accent sur la salubrité, les constructions anarchiques, les embouteillages, l’insécurité, les conflits fonciers qui sont devenus les quotidiens des Kinois.

Prenant la parole au sortir de cette rencontre, le vice président de la chambre basse du parlement a dressé un tableau sombre de la capitale pourtant miroir du pays.

“ Une ville comme la nôtre, de l’aéroport jusqu’au centre-ville, il y a des immondices. Tous les caniveaux de la ville de Kinshasa sont bouchés. Il y a des immondices partout, des marchés pirates partout. Imaginez-vous les conséquences. La ville de Kinshasa n’est pas gouvernée. Il y a absence totale de l’autorité de l’Etat dans cette ville ”, a lâché à la presse Jean-Marc Kabund. Et de poursuivre : “Vous avez vu des images, les agents de l’ordre sont molestés par des usagers de la route. C’est gravissime et c’est inacceptable. Cela doit changer. Nous ne pouvons pas accepter en tant qu’élus de cette ville continuer à vivre dans cette situation. Nous sommes tous victimes de cette situation. Les responsabilités en ce moment sont établis et partagés ”.

A en croire les chiffres de l’hôtel de ville de Kinshasa, seule la ville déverse 9000 tonnes de déchets. Plus au moins 2 milles tonnes de plastiques font parties de ces 9000 tonnes déchets quotidiens. Une situation considérée comme une source de pollution majeure pour l’Afrique Centrale.