L’ancien Administrateur général de l’agence nationale de renseignements (ANR), Kalev Mutomb, a personnellement signé, le 31 juillet 2021, un communiqué dans lequel il sollicite du procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, la confirmation du dessaisissement de l’instruction de sa cause pour lui permettre de comparaître en homme libre au procès des dossiers dans lesquels il est impliqué.

« (…) Je sollicite de Monsieur Procureur Général près la Cour d’ Appel de Kinshasa/Gombe, la confirmation de son dessaisissement de l’instruction de cette cause, en vue de me permettre de comparaitre, personnellement, en homme libre audit Procès public, au Tribunal, et d’organiser la défense de mes droits, tels que garantis par les articles 16, 17, 19 et 61.5 de la Constitution ainsi que par d’autres dispositions légales pertinentes », a écrit Kalev Mutomb.

Il souhaite que les conditions qui garantissent un procès public, contradictoire et équitable soient respectées pour qu’il éclate la vérité au grand jour.

« Je souhaite vivement être placé dans des conditions qui garantissent un procès public, contradictoire et équitable, en vue de faire éclater la vérité au grand jour en démontrant à l’opinion nationale RD Congolaise, Africaine et à la face du monde que, non seulement leurs accusations, outrancièrement médiatisées notamment sur les réseaux sociaux, sont totalement fausses, calomnieuses, diffamatoires, téméraires et vexatoires », a-t-il ajouté.

Pour lui, ses accusateurs sont des plaisants de mauvaise foi.

« Les sieurs Jean-Claude MUYAMBO, Francis KALOMBO NTAMBWA, Christopher NGOYI MUTAMBA, Vano KALEMBE KIBOKO, Joseph MULUMBA KAPEPULA et Consorts, presque tous ayant déjà été condamnés par Justice congolaise, sont des plaidants de mauvaise foi, notoirement non-crédibles, opérant comme sociétaires dans le cadre d’une véritable Association des malfaiteurs aux ressorts haineux, et auxquels les citoyens et les Personnalités, tous bords socio-politiques confondus, ne devraient accorder AUCUNE confiance ni crédibilité ! », a-t-il chuté dans son communiqué.

K. Mutomb est poursuivi, entre autres, pour traitement cruel, inhumain et dégradant ; tentative d’assassinat et arrestations arbitraires. Des faits qu’il a toujours niés. Craignant pour sa sécurité, il avait quitté le territoire national pour se réfugier dans un pays du continent.