Ce jeudi 26 août, le gouvernement présentera, devant des bailleurs de fonds et autres partenaires multilatéraux, le plan directeur d’industrialisation du pays.

Avec ce plan, le pays espère mobiliser jusqu’à 58 milliards USD pour relancer le secteur de l’industrie et créer la croissance.

Kinshasa souhaite déjà réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur, pour les besoins de consommation de ses 89 millions de résidents, en matière de produits agro-industriels, pharmaceutiques, et de textile, dont les dépenses en devises étrangères sont estimées à 2,5 milliards $.

En effet, la RDC est l’un des pays africains avec le plus faible niveau de réserves de change. En 2020, elles étaient de 1,3 milliard $ et représentaient 3 semaines d’importations.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), on ne peut espérer atteindre un niveau équivalant à 6 semaines d’importations au cours des trois prochaines années.

Dans les échanges avec les bailleurs, le ministère de l’Industrie espère obtenir des promesses d’investissement de 58 milliards $.

L’institution a estimé que correctement mis en œuvre, l’industrialisation de la République démocratique du Congo pourrait lui permettre d’atteindre les 100 milliards de produit intérieur brut à l’horizon 2030, avec pour le gouvernement des recettes fiscales de 25 milliards $ américains.

Pour cette année déjà, le pays peut compter sur la hausse des prix du cuivre qui bénéficie d’une hausse de la demande portée par des projets de relance via les infrastructures dans plusieurs pays.

PM