L’ancien Premier ministre, sénateur et professeur, Augustin Matata Mponyo n’est pas allé par quatre chemins pour requalifier pour la énième fois de “fantaisistes et politiciennes les accusations de l’Inspection Générale des Finances ,IGF”.

” Quand on vous dit que je suis le responsable de la débâcle du projet, c’est du folklore” a- t- il indiqué.

Pour Augustin Matata,ces accusations ne sont ” fondées sur aucune justification crédible” parce que dit- il ” le projet Bukanga -lonzo , n’a jamais été géré à la Primature” s’ est – il justifié, tout en indiquant qu’en février 2014, le gouvernement congolais avait signé un partenariat public-privé avec une entreprise sud- africaine, Africom, et le paiement a eu lieu en juillet 2014 .

L’entreprise reconnaît avoir reçu tous les paiements de fonds par le Trésor public en sa faveur a -t- il fait savoir.

Et d’ailleurs, poursuit- il , ” le contrat avec Africom n’a pas reçu le paraphe ni la signature du premier ministre, mais plutôt des quatre ministres” . Et quand on vous dit que je suis le le responsable de la débâcle du projet, c’est du “folklore ; j’ai déjà dit que ces conclusions étaient politiques” a- t-il poursuivit.

J’ai demandé à ce que l’IGF donne les preuves que les fonds qui sont sortis du trésor public n’ont pas atteint l’objectif final et qu’ils ont été prélevés en cours de route par des personnes qui me seraient liées directement ou indirectement. Ça fait plus d’un mois et demi que j’attends. A ce jour,je n’ai juste reçu qu’une synthèse du rapport s’est indigné celui dont la contre offensive risque de faire tomber les masques de l’ IGF à court d’arguments à l’en croire.

Pour rappel, dans un rapport faisant état des conclusions de l’enquête menée par l’IGF pour établir les responsables de la débâcle du projet de Bukanga-lonzo, l’ancien Premier Ministre de Joseph Kabila, avait été désigné comme responsable. En réponse,le professeur Matata Mponyo, avait clamé son innocence tout en qualifiant ces conclusions d’insuffisantes et qu’il invitait à ce sujet le meilleur inspecteur de l’IGF de lui produire autre que ce qu’il connaissait du projet Bukanga-lonzo.