Les femmes, cadres et militantes membres de la Ligue des femmes du Parti des Démocrates pour la bonne Gouvernance (PDG), parti de l’ancien sénateur Modeste Mutinga, dénoncent l’incapacité de la Monusco, qui ne fournit pas assez d’efforts « pour mettre fin aux violences faites aux femmes dans l’Est de la RDC ». C’était samedi 27 mars en clôture des activités du mois de la femme.

Leur message est contenu dans une déclaration signée et lue à l’occasion par Marie Kyet Mutinga, 2ème Vice-présidente du parti et présidente de la Ligue des femmes.

« Considérant que les femmes et les enfants des provinces de l’Est du pays continuent à être soumis à la maltraitance, aux viols et aux meurtres de la part des seigneurs des guerres et autres groupes armés locaux et régionaux, cela malgré la présence massive dans cette partie du pays, des soldats de la paix de la Monusco, des contingents des FARDC et de la Police Nationale, dénonçons la duplicité et l’hypocrisie de l’ONU qui après avoir révélé la face cachée des violences faites aux femmes de l’Est, n’en fait pas suffisamment pour mettre fin à ce drame qui perdure », peut-on lire dans la déclaration.

Les femmes du PDG demandent « avec insistance à la Monusco de choisir entre la pacification de la partie Est de notre pays et se retirer après vingt-deux ans d’incapacité avérée à pacifier le Nord et le Sud Kivu, l’Ituri, le Haut-Uelé, le Bas-Uelé, le Haut-Katanga et le Tanganyika ». Elles appellent également le président de la République Félix Tshisekedi à « faire monter en puissance les FARDC engagées aux combats de la pacification de l’Est du pays, conformément à ses prérogatives constitutionnelles ».

La Ligue des femmes du PDG avait placé le mois de mars 2021 sous le signe de grande solidarité avec les mères, sœurs et enfants victimes des massacres, des viols et autres traitements dégradants et inhumains de la part des groupes armés locaux et régionaux dans la partie Est de la RDC.