La République Démocratique du Congo attend l’approbation par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) d’un accord de financement de 1,5 milliard $. Pour l’obtenir une bagatelle des conditions avait été posée, dont la réforme de la Banque centrale du Congo.
Le 5 juillet dernier, Félix Tshisekedi a procédé à des nouvelles nominations au niveau du conseil d’administration et des gouverneurs. Malgré ce vaste nettoyage, le FMI n’est pas satisfait. A la base deux membres du cabinet de Félix Tshisekedi : Prince Leta Katumbi et André Wameso, ont été nommés administrateurs. Rappelons qu’ André Wameso est le directeur de cabinet adjoint du président de la République.
Selon la loi de 2018 l’un des objectifs de la réforme est de renforcer l’indépendance de la Banque centrale. Du côté du FMI ces nominations violent ladite loi et demande la démission au plus vite des deux administrateurs.
D’après plusieurs sources, ces démissions pourraient intervenir dans les heures qui suivent pour permettre la tenue du conseil d’administration du Fonds monétaire international cette semaine et la validation du nouveau programme. Le contraire retarderait la validation de ce nouveau décaissement censé soutenir l’économie et les finances publiques.

Ukibi