La population de la ville de Goma au Nord-Kivu passe outre l’appel lancé ce jeudi 8 avril par le mouvement pro-démocratie de « LUCHA », pour exiger la paix dans l’Est de la RDC et le départ de la MONUSCO.

Contrairement à Butembo, Beni ainsi que d’autres ville de la partie est de la RDC, la ville de Goma ne connaît aucune perturbation dans le vécu quotidien de la population. Les écoles fonctionnent comme à l’accoutumée ; les banques, marchés, magasins et autres boutiques ont ouvert, malgré l’absence d’engouement dans l’avant-midi.

Quelques militants de LUCHA, qui voulaient manifester au niveau du poste de la SNEL, ont été vite dispersés par la police.

Des sources locales renseignent que, malgré un important dispositif policier déployé dans les coins chauds de la ville de Goma, toutes les activités ont ouvert.

Les banques, les institutions de la microfinance, les marchés ainsi que les magasins ont fonctionné comme à l’accoutumée.
Dans le quartier commercial le plus fréquenté de la ville, « Birere », les quelques commerçants qui hésitaient encore d’ouvrir leurs magasins dans la matinée ont finalement ouvert après avoir suivi l’annonce faite par la police, les appelant à poursuivre leurs activités.

Dans le quartier Katindo, vers « l’entrée président », les commerçants courageux ont ouvert leurs magasins et le transport en commun n’a été perturbé.

Selon des témoins, sur l’axe allant du croisement de l’institut de Goma vers le quartier Majengo, au nord-est de la ville, la population a placé de grosses pierres sur la chaussée. Le trafic a été interrompu pendant quelques heures.

Des éléments de la police, déployés sur toutes les entrées des avenues de cette route, ont vite dégarni la chaussée de ces obstacles, et la circulation a repris son cours normal.

Le transport reste fluide sur toutes les grandes artères de la ville.