L’ Union sacrée ne semble plus avoir des beaux jours. Mu par la volonté de succéder à lui-même, Félix Tshisekedi, en vrai stratège, joue ses cartes: investiture de nouveaux animateurs de la CENI, rétablissement de la confiance avec les églises Catholique et Protestante, libération de certains détenus en vue de resserrer la cohésion nationale, etc.

Mais, la vraie équation pour Tshisekedi, reste l’Union sacrée. Cette plate forme parlementaire, née des cendres du FCC, regorge des personnalités dont les ambitions ne sont pas à négliger.

Autre fait est que, avec sa structuration actuelle, l’US ne peut concourir à la réélection de Tshisekedi. Le Président l’aurait lui-même avouer à ses stratèges, avant la libération de Kamerhe qui serait “l’homme de la situation” mais dont la loyauté et les ambitions font encore douter et continuent de diviser l’entourage de Félix Tshisekedi.

Avec un Katumbi sur le départ, un Kamerhe réservé et un Bemba attentiste, Tshisekedi n’a pas beaucoup de marches de manœuvre à faire. Surtout, qu’il ne peut envisager renouer avec Joseph Kabila, ni tendre la main à Fayulu.

Conscient de son bilan mitigé, en chef de troupes, Tshisekedi entend “impulser une nouvelle dynamique”. tant à l’Union sacrée qu’à son gouvernement. Comment va-t-il s’y prendre ? Attendons voir !

PM