La proposition de loi portant réforme de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) vient d’être complètement vidée de toute sa substance par le duo Mbosso et Kabund.
Une commission parallèle mise en place par le bureau de l’Assemblée nationale a torpillé la loi Lutundula.

Nommé vice Premier ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula a pris part à cette commission chargée de tripatouiller sa propre initiative.
Pour jouer a ponce Pilate , le nouveau chef de la diplomatie congolaise a décidé de jeter l’éponge.

Il évoquera l’article 8 du règlement intérieur, qui l’oblige à faire le choix entre la fonction ministérielle et son mandat de député national suite à l’incompatibilité .

Le bureau désignera un autre député pour défendre la proposition de la loi portant réforme de la CENI avec de nouvelles options introduites par l’Union Sacrée .

Alors que la proposition de Lutundula dans son article 10 consacre la composition paritaire de la CENI pour garantir sa neutralité, l’équipe mise en place par Mbosso et kabund , opte pour une composition mixte non paritaire. Les partis politiques vont se repartir le quota au prorata de leur représentation à l’Assemblée nationale.

Ainsi donc la plénière sera composée de 15 membres dont 9 pour les partis politiques ( Majorité et opposition ) et 6 pour la société civile. Concrètement la majorité aura 6 membres et l’opposition 3 membres
La société civile aura 6 membres.

En plus la commission permanente d’évaluation et contrôle, Copec proposée par Lutundula a été supprimé au profit d’une commission chargée de contrôler trimestriellement la gestion de la CENI.

Une autre innovation retenue par l’Union Sacrée est qu’en cas d’absence de consensus sur la désignation d’un membre au sein d’une composante , le candidat qui a recceulli les avis favorables de la Majorité des membres et qui rempli les critères sera retenu au niveau de l’Assemblée nationale.

Toutefois en cas de carence des procès verbaux portant désignations des candidats membres de la CENI ou dépassement de délai pour transmettre les procès verbaux des candidats , celle ci se saisi d’office du dossier et statue souverainement sur la question.

Signalons que les confessions religieuses ont déjà enregistré une centaine des candidatures pour la succession de Corneille Nangaa à la tête de la Centrale électorale.