Trois mois déjà écoulés depuis l’annonce de la ministre sortante des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, sur la désignation du candidat de la République Démocratique du Congo (RDC) au poste de Secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique Australe.

A savoir, après la présélection en mars dernier, de deux candidats en lice, à savoir le Congolais Faustin Luanga et le Botswanais Elias Magosi. La SADC prévoit la tenue des interviews de ces deux candidats au mois de mai de l’année en cours, la sélection et la nomination du prochain Secrétaire exécutif de la SADC en août 2021, au cours du sommet des chefs d’État et de gouvernement.

Jusqu’à présent, la RDC accuse un inquiétant déficit d’organisation de la campagne de mobilisation des pays membres de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) en faveur de son candidat au poste de secrétaire exécutif de cette communauté sous-régionale.

Aucune programmation de campagne n’a été élaborée jusqu’ici ou mise en place pour le marketing diplomatique du candidat congolais. Pour des observateurs avertis, ce pari est très risqué pour la RDC qui, géographiquement et diplomatiquement, est en périphérie de cette organisation sous-régionale dont les liens entre la plupart des pays membres relèvent de la solidarité mutuellement.

Signalons que, l’année dernière, la RDC avait perdu l’élection au poste de secrétaire technique de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). D’où le pays a tout intérêt de se mobiliser pour remporter l’élection à la SADC.