Reçu en audience ce mercredi 9 novembre 2022 par le président du Sénat congolais Modeste Bahati Lukwebo, le chef de la délégation du conseil de sécurité des Nations Unies Michel-Xavier Biang a précisé que la République Démocratique du Congo n’est pas concerné par l’embargo sur les armes.

A en croire ce chef de la délégation, seuls les groupes armés seraient concernés par cette mesure leur interdisant de se procurer ni des armes encore moins des munitions.

La résolution 1870 de 2008 donne à la RDC la liberté d’acheter toutes sortes d’armes, munitions, avions et autres équipements militaires pour sa défense, soutient le président du comité des sanctions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, tout en précisant que « c’est seulement le fournisseur auprès de qui la RDC pourrait acheter ces équipements qui a l’obligation d’informer le Conseil de Sécurité ». 

Occasion pour le speaker de la chambre des sages de transmettre le vœu de vivre la création d’un «tribunal international pour le Congo », lequel, selon lui, sera l’instance habilité à juger toutes les personnes impliquées dans les massacres et autres atrocités commis sur le sol congolais depuis les années 1990 jusqu’à nos jours. 

Bahati Lukwebo a également insister sur la prise en compte du rapport Mapping, une boussole importante pouvant faciliter aux Nations Unies de sanctionner les auteurs de ces massacres.

À retenir que cette mission du Conseil de Sécurité des Nations Unies prévoit dans son agenda, la rencontre de plusieurs personnalités politiques du pays ainsi que les forces vives de la Nation.

PKTK