La résurgence du M23 et l’intensification des combats, ces dernières semaines, ont ravivé les tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Ces rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans le Nord-Kivu laissent dans leur sillage une série croissante de crimes de guerre contre les civils.
Selon le rapport du Mouvement mondial Amnesty International, au moins 66 victimes de viols ont été enregistrés à cause de cette guerre.
“Les rebelles allaient de porte en porte. S’ils trouvaient des hommes, ils les exécutaient et violaient leurs femmes. Les hommes n’étaient pas présents. On punissait les femmes pour leur lien supposé avec miliciens”.
Amnesty International appelle le groupe armé baptisé Mouvement du 23 Mars (M23) à cesser de s’en prendre à la population alors que des dizaines de civiles ont été victimes d’homicides illégaux dans des localités de l’est du pays ces derniers jours, dans le cadre d’attaques menées sans discrimination, voire d’exécutions sommaires.
