Dans son discours de clôture de son mandat à la tête de l’Union Africaine, ce samedi 5 février 2022, alors que l’organisation fait face à la multiplication des actes d’accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles, le Chef de l’État congolais et président sortant de l’Union Africaine a émis le veux de voir les armes se taire et l’ordre constitutionnel rétabli dans certains pays africains.

“ Faire taire les armes sur le continent demeure un impératif vital, il nous faut passer de la parole à l’acte; il est temps de consolider l’architecture africaine de la paix et de la sécurité et assurer l’opérationnalisation générale et totale de la force africaine”, a fait savoir Félix Tshisekedi à ses pairs avant de condamner et rejetter les différents changements anticonstitutionnels qui s’observent ça et là en Afrique et ce, sous son mandat.

“ Face à la multiplication des actes d’accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles, il convient d’insister que l’acte constitutif de l’UA, en son article 4 , condamne et rejette les changements anticonstitutionnels de gouvernements ; il devient impératif de réfléchir et d’évaluer les principes, règles et mécanismes de notre déclaration adoptée à Lomé en 2000, sur les changements des pouvoirs”, a soutenu le président sortant de l’Union Africaine.

Si lors de son mandat Félix Tshisekedi a eu à rapprocher l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan autour de la construction du barrage de la Renaissance, les nombreux coups d’État qu’a vécu le continent durant son mandat ont assombri son action.
Toutes fois la mise en application de résolutions permettra à l’avènement d’une bonne gouvernance à travers l’Afrique.

JP