Kinshasa vient de déployer son artillerie pour contre-attaquer la mission de plaidoirie que la CENCO et l’ECC ont effectué à l’Union Européenne la semaine dernière.

Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Kasongo Mwema, porte-parole de Félix Tshisekedi et Guylain Nyindu, directeur de la communication à la présidence de la République ont animé, conjointement, une conférence de presse ce lundi à Bruxelles, pour “éclairer” l’opinion belge et européenne sur la situation socio-politique du pays.

Pour ces trois mandataires de Félix Tshisekedi, beaucoup de contre-vérités ont été dites notamment sur la désignation des membres de la CENI et il était donc temps, pour eux, d’éclairer l’opinion européenne sur la vérité des faits, ont-ils fait savoir.

Ils ont affirmé, devant la presse Belge, que CENCO et ECC ont accusé, à tord, le Président de la République de soutenir un candidat Kadima.

” La charte régissant la plate forme des conféssions religieuses est clair. En cas de non consensus, l’on passe au vote et chaque confession a une voix et c’est ce qui a été fait”, l’attitude des deux confessions résulterait de la frustration plutôt que de la raison.

Sur le plan social, ils ont évoqué notamment la gratuité qui est irréversible.

Aux dires de Patrick Muyaya, ” la gratuité” a permis à 4 millions d’enfants d’aller à l’école.
Ceux qui la combattent sont animé de mauvaise foi, a t-il indiqué.

En ce qui concerne l’attaque des rebelles ce matin à Ruthuru comme la semaine dernière à Bukavu, le porte-parole du gouvernement dit attendre les résultats des enquêtes. Toutefois, souligne-t-il, l’état de siège reste un début de solution pour mettre définitivement fin à l’insécurité à l’Est.

PM