La conférence internationale sur le barrage de la renaissance a fermé ses portes. Dans un communiqué conjoint signé ce mardi 6 avril, alors que cette réunion ministérielle devrait aboutir à terme, à une résolution juste, concertée et consensuelle, rien de tel.

Aucune résolution n’a été prise. Les Participants se sont juste contenté d’exprimer leur « profonde gratitude au leadership de son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC et ils ont remercié le peuple congolais pour son hospitalité » peut-on lire dans ce communiqué pervenu à 24 sur 24.cd

« Le fleuve Nil doit demeurer une source féconde de vie et de prospérité partagée dans un processus gagnant-gagnant, respectueux des intérêts mutuels et réciproques des Etats et peuples concernés ». Ces mots de Félix-Antoine Tshisekedi, prononcés dimanche 4 avril 2021 au lancement des travaux consacrant la poursuite des négociations tripartites sur le Grand barrage éthiopien de la Renaissance, traduisait, pourtant, toute la détermination qui animait les Etats impliqués à chercher, ensemble, une solution durable au nom de l’intérêt de leurs peuples respectifs.

Des solutions africaines aux problèmes africains

A cet effet, la première ébauche résultant de deux cycles de négociations produite sous la présidence du sud-africain Cyril Ramaphosa, devrait leur servir de base de négociations.
L’enjeu de la réunion de Kinshasa consistait, pour les parties, à arrondir les angles et, dans une approche consensuelle, à consolider les acquis déjà glanés, « pour surmonter les écueils et aller de l’avant ». D’où l’appel à l’apaisement lancé aux parties par Tshisekedi dans son discours d’ouverture.

La conférence de Kinshasa, avait-t-il dit, était à considérer comme « une étape importante », ou mieux, « un pas décisif » dans la quête d’une solution durable au différend frontalier sur le Nil qui oppose l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan. Cependant, avait-t-il nuancé, « elle ne constituera véritablement un tournant capital que par le contenu que tous ensemble, nous lui donnerons, si nous sommes animés par la détermination et le courage de surmonter les obstacles ».

En termes d’objectif, la réunion de Kinshasa devrait, dans l’entendement du médiateur, « déclencher une nouvelle dynamique censée permettre de franchir de nouvelles étapes et de les consolider, notamment par la mise en place d’une feuille de route consensuelle, fixant les objectifs, la périodicité et les lieux des rencontres, en tenant compte des contraintes temporelles ».
Tout en martelant sur son credo porteur, à savoir « des solutions africaines aux problèmes africains » en phase avec la vision stratégique d’une Union africaine au service des peuples.

En rappel, sous la médiation Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la RDC et Président en exercice de l’Union Africaine et avec le concours de la Commission de l’UA, l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont participé à une conférence internationale à Kinshasa, capitale de la RDC, du 4 au 5 avril 2021.

PM