L’Observatoire de la dépense publique (Odep) spécialisée dans les finances publiques a organisé ce mardi 30 novembre 2021 dans la commune de Makala à Kinshasa, une tribune d’expression populaire autour du thème : ” l’impact social de l’exécution des lois de finances 2017, 2018 et 2019″.

L’objectif est d’informer la population sur le respect ou non des priorités définies l’exécution des budgets de l’État.

“Comme d’habitude, l’Odep a toujours organisé des séances de restitution de ces différents rapports à la population et nous l’avons fait en 2017 et 2018. Maintenant nous avons pris l’initiative de continuer avec des séances de sensibilisation de la population sur la gestion de finances publiques dans notre pays. La population est le premier contribuable des impôts, des taxes et de tous les droits de l’État. C’est aussi la population qui est le détenteur du pouvoir, c’est elle qui donne le pouvoir à qui elle veut. C’est pourquoi nous pensons qu’elle doit connaître comment marche le pays, comment le budget voté au parlement est exécuté, quelles sont les priorités annoncées et exécutées par le gouvernement”, a déclaré Valéry Madianga, chargé de communication de l’Odep.

Selon l’ONG, spécialisée dans les finances publiques, les analyses ont démontré que la gestion des finances publiques reste marquée par l’ampleur de la corruption, la mauvaise gouvernance continue. “Ceux que nous avons élus continuent à utiliser abusivement le fonds publics au détriment de la population. Conséquences, il y a un faible taux d’investissement public mais plus de recettes vers les institutions politiques qui font en sorte que la population ne puisse pas jouir de ces droits”, a précisé son chargé de communication.

Ainsi, l’observatoire de la dépense publique recommande au gouvernement d’exécuter les priorités définies dans la loi de finances en respectant la chaîne de dépense établie afin d’éviter le projet parallèle qui conduit souvent au détournement de fonds publics.