Le parti politique Ensemble pour la République a donné sa position sur la désignation des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Dans une déclaration signée par son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge, le parti cher à Moïse Katumbi invite toutes les parties prenantes à emprunter la voie de la raison et de l’intérêt supérieur de la patrie.

“ Ensemble pour la République ne l’acceptera pas. Il refusera, dans ces conditions, de designer le moindre candidat à la CENI. Il joint, de ce fait, sa voix à celles des forces sociales et politiques qui exhortent les autorités à un esprit d’ouverture en vue d’un réel et sincère consensus national, condition sine qua non à un processus électoral véritablement apaisé, crédible, transparent, inclusif et dans le respect des échéances constitutionnelles”, peut-on lire dans ce communiqué.

Pour Ensemble pour la République, certaines personnes chercheraient à confisquer le processus électoral en 2023 qui selon cette formation politique se traduirait par le verrouillage de la composition de la centrale électorale.

“ La nécessité de reformer le cycle électoral 2018-2023 est très largement reconnue, y compris par le Président Félix Tshisekedi lui-même. « Ne nous voulons pas la face. Vous et moi, nous sommes conscients qu’il y a des choses qui ont choqué la conscience collective. Et que nous devons absolument corriger », avait déclaré dans son discours du 13 décembre 2019 sur l’Etat de la Nation. Ensemble pour la République se reconnaît totalement dans cette déclaration et reste déterminé à défendre par tous les moyens notre bien commun. Car il est temps de mettre fin à l’absolutisme et à l’autoritarisme dans notre pays”, insiste le parti de Moïse Katumbi.

Ensemble pour la République dit prendre acte de l’absence de consensus au sein des confessions religieuses dans la désignation du président de la CENI et condamne les pressions, menaces et intimidations dont il fait objet.

P.KTK