Comme en 2016, les élections prévues en 2023 risquent de connaître un glissement. Outre le retard technique déjà constaté avec le non démarrage des opérations de vote, il nous revient, de bonnes sources, que le gouvernement a exprimé aux bailleurs et ses autres partenaires ses difficultés à financer ces élections dans le délai.

L’ autre point de blocage réside dans l’impasse constatée dans le processus de désignation des futurs animateurs de la CENI, avec le manque de consensus constaté auprès des conféssions religieuses d’une part, les préalables évoqué par l’opposition et certains partis de la majorité, d’autre part.

A en croire une source diplomatique crédible, le Président de la chambre basse du parlement qui a échangé avec les diplomates africains cette semaine, a laissé entendre qu’une proposition d’une table ronde électorale avant 2023 était sur la table de Tshisekedi, et qu’il l’étudiait sérieusement afin de dégager une feuille de route consensuelle.

Le Président de la République en aurait fait part à Christophe Mboso qu’il a reçu début septembre à Lubumbashi.

Voilà qui justifie le fait que le Président de l’Assemblée nationale, qui au début paraissait trop pressé, a accordé autant de temps aux religieux pour qu’ils se mettent d’accords.

PM