Le ministre des droits humains n’a pas tardé de réagir après les mesures correctives infligés aux élèves de l’institut Saint Georges, filmés en pleins ébats sexuels.


Fabrice Puela condamne très sévèrement l’acte posé par les enfants (mineurs, de surcroît), et fustige tout autant l’irresponsabilité de ces dirigeants scolaires qui, sous l’impulsion d’une émotion indigne de leurs âges, en nommant publiquement ces enfants. Ils doivent selon lui en répondre pour s’être donnés le culot de violer la constitution de la République et la loi portant protection de l’enfant.

Le ministre Puela dit ne pas être contre l’exclusion définitive de ces élèves mais s’oppose du fait que ces derniers sont privés de leur droit à l’accès à l’éducation.

“Votre droit d’exclure définitivement de l’école les enfants fautifs (nous en convenons), ne vous donne pas celui de leur priver de leur droit à l’accès à l’éducation. C’est l’un des Droits fondamentaux de tout enfant. Que voulez-vous que ces enfants deviennent demain?”, a déclaré Fabrice Puela.

Il indique donc que son ministère fera, sans nul doute, une déclaration dans ce sens, dans les heures qui viennent.