Le 2e Vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi MANARA LINGA, a animé, jeudi 6 octobre 2022, un cadre de concertation avec les Congolais résidant en Belgique, à la salle de banquets de l’ambassade de la République démocratique du Congo à Bruxelles.

Le Président de la CENI, Denis KADIMA KAZADI, a assigné aux cadres et agents de la Centrale électorale les missions de repérage des sites dans les pays concernés.

En prélude à l’organisation de ce cadre de concertation, la délégation de la CENI, à sa tête le 2e Vice-président Didi MANARA LINGA, a eu, en tout début de semaine, une entrevue avec le chef de mission diplomatique congolaise au Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), Christian NDONGALA NKUKU qu’assistaient ses collaborateurs, en vue d’évoquer les modalités pratiques du cadre de concertation. Avec en prime, l’élaboration du programme de travail en commissions.

Mercredi 5 octobre 2022, au menu de la seconde séance de travail élargie à d’autres diplomates et membres du personnel, l’audition des rapports des quatre commissions ad hoc mises en place préalablement.

Au bout du compte, la salle de banquets de l’ambassade (d’une dimension de 21m/11m) a été identifiée pour abriter les opérations électorales.

La session d’informations et d’échanges qu’a présidée le 2e Vice-président de la CENI, jeudi 6 octobre, était axée essentiellement sur l’évaluation du processus électoral en cours et les préparatifs de l’identification et l’enregistrement des électeurs notamment dans le royaume de Belgique concernant les compatriotes qui y vivent.

D’entrée de jeu, le 2e Didi MANARA LINGA est revenu sur les raisons ayant motivé le choix de cinq pays concernés dont la Belgique par cette phase pilote, jetant la lumière, pour édifier l’assistance, sur les conditions donnant droit au vote. Celui-ci, tel que stipule la loi, fait partie des droits fondamentaux au même titre que celui à l’éducation ou à la santé permettant aux citoyens d’exprimer leur volonté et participer directement à la prise de décision politique.

“La Commission électorale nationale indépendante est une institution d’appui à la démocratie établie par la Constitution dont le mandat des membres du bureau est de six ans non renouvelable. Compte tenu des remous ayant entouré la sortie de l’équipe précédente, ce qui a entraîné un retard de deux ans et six mois avant que l’actuelle ne puisse entrer en fonction. Qu’à cela ne tienne, sous la conduite du Président Denis Kadima Kazadi, nous nous sommes tout de suite mis au travail pour relever le défi, en vue de mériter la confiance placée en nous. L’équipe s’est appliquée à baliser la voie à travers diverses actions contenues dans la feuille de route et mener à bon port le processus électoral déjà bien enclenché”, a fait valoir Didi MANARA LINGA.

Avant de renchérir :”Le cycle électoral de 2023 prend en compte le vote des Congolais résidant à l’étranger tel que recommandé par une des dispositions de notre Constitution. Il fallait bien un jour sortir de l’attentisme, se déterminer et passer à l’application de cette disposition qui permet aussi aux compatriotes vivant hors du territoire national d’exercer leur droit au vote. Ce qui, à l’évidence, justifie notre présence parmi vous. Des missions similaires sont également organisées dans d’autres capitales concernées par cette opération excluant les pays limitrophes, au regard de la porosité de nos frontières. Nous avons tenu compte de la fiabilité des services d’état civil de ces cinq pays choisis”.

Non sans avoir mis en exergue les innovations contenues dans le nouveau kit d’identification et d’enrôlement de récente acquisition livré par Miru Systems, le nouveau partenaire de la Centrale électorale.

“Le nouveau matériel dont nous avons réceptionné un échantillon avant une commande plus importante provenant de la Corée du Sud comporte des innovations notables notamment au niveau de la prise des empreintes digitales. Certains de nos semblables exerçant continuellement des travaux manuels peuvent en perdre, prenant en considération également ceux dépourvus d’une main, leur identification passera par la prise de l’iris. Et ce kit dispose d’une technologie permettant la prise en compte de cette nouvelle donne biologique”, a-t-il souligné.

La partie interactive qui s’en est suivie a permis au Vice-président de la CENI d’apporter des réponses aux différentes préoccupations de l’auditoire. Lequel a visiblement montré son intérêt particulier aux préparatifs de l’opération d’enrôlement prévue en décembre 2022.