Le secteur de l’enseignement, tant au primaire qu’au supérieur, est entrain de connaître un revers sans précédent.

Si au niveau du primaire Tony Mwaba s’illustre par son mépris des droits des enseignants catholiques et son manque de leadership face à la grève de ceux-ci, avec notamment des décisions aussi impopulaires que non fondées, au Secondaire et universitaire, c’est Mohindo qui fait parler de lui.

Au lieu d’engager des véritables réformes en touchant les vrais maux qui rongent le secteur de l’Enseignement Supérieur, l’actuel Ministre s’illustre dans le cosmétique.

Comme si la fermeture des facultés de médecine dans certaines universités ne suffisait pas, Mohindo décide, aujourd’hui, que seuls les diplômés d’Etat ayant obtenu au minimum 70% seront admis, après concours, en faculté de médecine.

Dans un pays où les côtes de l’examen d’état ne reflètent pas le vrai niveau des élèves, l’avenir de toute une filière pourrait-il dépendre d’un arrêté ministériel épidermique ?

Les études de médecine débutant déjà par une année préparatoire, il faudrait, par exemple, sanctionner celle-ci par un concours national d’admission qui serait plus judicieuse et donnerait la chance à tous.

PM