Après les études des experts du gouvernement, de la société civile, des Centres de recherches scientifiques et Universitaires, des bailleurs de fonds et d’associations d’agriculteurs, la République démocratique du Congo a désormais un document de politique national favorisant le développement de la culture du bambou.

C’est dans ce cadre que le Ministre de l’agriculture, Désiré M’ZINGA a procédé mardi 10 aout 2021 dans son cabinet de travail, à l’adossement de la politique national du bambou pour le gouvernement de la RDC, grâce à l’appui de l’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le bambou : une culture d’avenir Considéré depuis quelques années comme l’une des plus prometteuses plantes pour l’Afrique. Le bambou dispose de nombreuses spécificités. Outre sa capacité de croissance et de repousse, le bambou est utilisé tant pour la protection des ressources naturelles, la conservation et régénération des sols que pour la lutte contre la pauvreté et le changement climatique, sans la moindre intervention de l’homme. Dans le cadre des puits carbone, pour limiter le réchauffement climatique, le bambou absorbe beaucoup plus de CO2 que les arbres.

En quoi le développement de la culture du Bambou peut aider la politique nationale de la RDC ?

Il est qualifié comme l’or vert des forêts par les experts environnementaux, utilisé pour la consommation, la fabrication des ustensiles de cuisine, la protection des ressources naturelles… les bienfaits du Bambou et son utilité ne sont plus à démontrer vu ses multiples usages.

Cette plante est un bienfait national contribuant non seulement à la protection de l’environnement mais peut également être transformé pour différents usages commerciaux.

Notons que la valorisation du Bambou dans la sphère environnementale congolais participe à l’amélioration des conditions de vie des populations.