Les négociations entre le ban syndical de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) et le gouvernement se poursuivent à Mbuela Lodje dans la province du Kongo Central. Elles sont à présent à l’étape des travaux en commission. Le Synecat, Syndicat des enseignants des écoles catholiques, est représenté par son président national, André Malasi et son SG, Mauguste Mulomba.

André Malasi rappelle que les lois du pays et même internationales exigent l’arrêt du mouvement de grève lorsque l’employé et l’employeur sont en pourparlers. C’est ainsi qu’il invite les enseignants réunis au sein du SYNECAT de reprendre effectivement les cours en attendant les résultats qui sortiront de ces négociations.

« Mais à l’état présent, le président Malasi et son secrétaire général Mulomba sont les seuls qui sont habilités à pouvoir engager les enseignants des écoles catholiques. Personne d’autres ne peut parler au nom des enseignants des écoles catholiques. Pour cela, nous demandons à nos enseignants des écoles conventionnées catholiques de reprendre les cours et d’attendre les résultats qui viendront de Mbuela », a dit le président national du SYNECAT dans une interview accordée à la radio TOP CONGO FM, émettant à Kinshasa.  

Ce n’est qu’après ces négociations, poursuit-il, qu’on peut voir si les résultats ne sont pas réellement satisfaisants et reprendre les hostilités.

A lui d’expliquer :

« Nous savons que les enseignants ont beaucoup de problèmes qui n’ont jamais été résolus par l’Etat congolais mais ce n’est pas en un seul jour qu’on pourra les résoudre. Moi, en tant que président national du SYNECAT, l’un des pionniers et cofondateurs du SYNECAT, je sais que depuis le vendredi passé, il avait été demandé aux enseignants de reprendre les cours, mais curieusement nous apprenons tous les jours dans les médias que certain monsieur qui se réclame secrétaire général du SYNECAT, qui démobilise les enseignants et leur demande de rester à la maison ».

Pour rappel, malgré l’accord conclu entre le gouvernement et l’intersyndicale de l’EPST sur la suspension de la grève en attendant la fin des négociations de Mbuela Lodje, beaucoup d’enseignants, ceux des écoles catholiques y compris, n’ont pas toujours repris le chemin de l’école. La reprise annoncée lundi 1 novembre 2021 n’a pas été effective. Jusque vendredi 5 novembre 2021, il y avait des écoles qui n’avaient toujours pas repris.