Dans une déclaration rendue publique le 01 décembre 2022, le Rassemblement des Députés Katangais (RDK) a pris soin de passer à peigne fin la situation socio-economico-politique de la République Démocratique du Congo. Le RDK a insisté sur les recentes nominations des mandataires dans les entreprises et établissements publics, la mise en place dans la diplomatie, la mise en place des Secrétaires Généraux dans la Fonction Publique, la mise en place dans l’Enseignement primaire, secondaire et technique, les nouvelles mises en place dans la territoriale, la publication de la liste des nouveaux magistrats, ainsi que la publication du calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante.

Cette structure regroupant des députés Katangais note, dans cette déclaration, l’exclusion des Katangais par dans les récentes nominations et dit constater l’imposition de ressortissants d’un même espace linguistique comme Maires, Bourgmestres et Administrateurs de territoires.

Concernant le processus électoral en RDC, ces élus pensent que la centrale électorale serait très sélective dans la mise en place de sa cartographie électorale ainsi que des opérations qui vont s’en suivre.

“ Quant à l’évolution du processus électoral suivi de la publication du calendrier pour la tenue effective des élections générales dans le délai constitutionnel, élections attendues par tout le peuple congolais, le Rassemblement des députés Katangais, RDK en sigle, constate que la centrale électorale préparait ue fraude à grande échelle en augmentant sensiblement les centres d’identification et d’enrôlement d’électeurs dans l’espace Kasaï, mais en diminuant les centres dans la ville de Kinshasa, le Katanga et Grand Kivu, alors que l’espace Kasaï s’est vidé de sa population ces trois dernières années avec l’exode vers le Katanga, le Bandundu, le Kongo central et la ville de Kinshasa”, peut-on lire dans cette déclaration.

Ces députés membres du RDK exigent à la Commission Électorale Nationale Indépendantes la correction de la cartographie des centres d’identification et d’enrôlement des électeurs avant le début des opérations proprement dites et de tout mettre en œuvre pour des élections réellement démocratiques, transparentes, inclusives et apaisées, faute de quoi ils en tireront toutes les conséquences.

Allant dans la même logique, ces députés dénoncent également ce qu’ils qualifient de discrimination et de la mise à l’écart de certains congolais vivant dans la diaspora « en ne choisissant arbitrairement» que les congolais de la France, de la Belgique, du Canada, des États-Unis et de l’Afrique du Sud à participer au processus d’identification et d’enroulement et ce, au «détriment» des autres congolais de la diaspora, en violation de la loi électorale.