Arrêté dimanche 1er juillet pour possession une petite quantité de pilules d’ecstasy, une drogue interdite en Inde, Joël Malu, 27 ans, est décédé lundi 2 juillet lors de sa garde à vue à Bangalore, ville située au sud de l’Inde.

A en croire RFI, Plusieurs ressortissants congolais et africains ont alors organisé une manifestation devant le commissariat où l’infortuné a trouvé la mort et se sont bagarés avec des policiers.

Au moins six manifestants ont été blessés, avec une douzaine d’arrestations.

Selon la Police indienne, la victime est morte d’un arrêt cardiaque. L’étudiant aurait, auparavant, été diagnostiqué comme souffrant de bradycardie, et les tentatives pour le ranimer sont restées vaines.

Version réfutée par ses proches qui évoquent des tortures.

La police indique avoir ouvert une enquête sur ce décès, alors que l’étudiant vivait illégalement en Inde après l’expiration de son passeport et de son visa en 2017.

Les ressortissants des pays africains accusent souvent la police indienne de harcèlement et de racisme. Nombre d’entre eux affirment qu’ils sont régulièrement détenus sur la base de fausses accusations de trafic de drogue et qu’ils sont quotidiennement victimes de discrimination.

PM