En RDC, le développement des projets du canadien Ivanhoe Mines, en particulier le complexe de cuivre Kamoa-Kakula, pourrait bientôt bénéficier du soutien financier d’un investisseur majeur. C’est du moins ce qu’a déclaré le milliardaire Robert Friedland, fondateur et coprésident de la société, en marge du Mining Indaba.

Selon Bloomberg, des discussions seraient en cours avec des investisseurs souverains qui pourraient prendre une part minoritaire dans Kamoa-Kakula. Si l’hypothèse d’une vente est « extrêmement improbable » d’après M. Friedland, l’éventuelle collaboration d’Ivanhoe et de ses partenaires (l’État congolais et le chinois Zijin Mining), avec de nouveaux actionnaires peut être précieuse pour réaliser le plein potentiel du projet.

Entre 2023 et 2024 par exemple, près de 3 milliards $ seront investis à Kamoa-Kakula pour augmenter la production de cuivre, dans le but d’en faire d’ici quelques années la deuxième plus grande mine de cuivre au monde.

Contrairement à la dernière décennie où la RDC a été boudée par une partie des investisseurs occidentaux, il faut souligner que l’appel d’Ivanhoe pourrait recevoir un écho plus favorable désormais, grâce à l’augmentation de la demande mondiale de cuivre induite par la transition énergétique. Plusieurs experts prédisent en effet une pénurie au niveau mondial sans des investissements massifs dans de nouvelles capacités de production et la RDC, par son potentiel minéral, est la destination idéale.

Pour rappel, Kamoa-Kakula devrait livrer 390 à 430 000 tonnes de cuivre en 2023.