La guerre en Ukraine continue à produire des effets incroyables sur le marché des métaux. Le prix du métal connaît des variations souvent très volatiles. Son cours a franchi la barre de 100 000 $ la tonne avant l’aube du mardi 8 mars sur le London Metal Exchange, pour se stabiliser à 48 226.00 USD.

En mai 2007, il avait atteint un record à 54 100 dollars la tonne. La crise économique mondiale a ensuite contribué à un effondrement des prix à 9 050 dollars en décembre 2008, représentant une chute de 80%. Depuis, l’évolution des prix du nickel reste très volatile, enchaînant de fortes phases de hausses et de baisses. Depuis 2011 et jusqu’en 2015, les prix ont varié dans un canal très large compris entre 13 000 et 22 000 dollars la tonne.

Plus de 70% du nickel exploitable se trouve dans cinq pays : l’Australie, la France (Nouvelle-Calédonie), le Brésil, la Russie et Cuba. Près des deux tiers du nickel sont utilisés pour la fabrication d’acier inoxydable, notamment dans les secteurs de la construction et des transports.

D’après le Ministère des mines, les gîtes résiduels de nickel sont situés dans la région du Kasaï Occidental (Nkonko et Lutshatsha), qui restent non exploité. Le sujet a été évoqué en 2007, lors de la discussion entre les chinois et le gouvernement congolais pour exploitation, dans le cadre de la signature des contrats dits « Chinois ».