Dans son discours de présentation du programme de son gouvernement, ce lundi 26 avril 2021, à l’Assemblée nationale, le premier ministre a souhaité que le service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE) soit restructuré. Il a annoncé l’audit de cet organe y compris les bureaux gestionnaires sur toute l’étendue de la république. Sama lukonde insiste sur l’amélioration du mécanisme de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement.

« La volonté politique de mettre en œuvre est plus importante que les écueils que nous rencontrons dans sa concrétisation. Deux ans après sa mise en œuvre, nous en connaissons les principales difficultés. Pour ce faire, on devra organiser un service spécialisé pour la gestion du mécanisme de la mise en œuvre de la gratuité notamment par la prise en charge convenable des enseignants et des écoles, il sera ensuite procédé à l’audit et à la restructuration du service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE). Et ce, dans toutes les provinces éducationnelles et des bureaux gestionnaires afin de maîtriser les effectifs et la paie du corps enseignant ».

Le chef de l’exécutif national promet d’appliquer la loi aux responsables des abus : « Tous les responsables des abus et des actes de sabotage dans ce secteur devront subir d’une manière exemplaire la rigueur de la loi. »

Rappelons qu’à la suite des investigations de l’Inspection Générale des Finances, le parquet près de la cour d’appel de Gombe, a traduit devant la cour ; M. Djamba et M. Kambay, respectivement inspecteur général à l’EPST et directeur service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE).

Après 3 séances de confrontation, la cour a rendu sa décision condamnant les deux prévenus à 20 ans de prison ferme avec restitution des fonds volés et interdiction d’exercer tout mandat public ou politique après avoir purgé leurs peines.

Céphas Kabamba