Conformément aux conclusions de la réunion des chefs d’état-major des forces de défense de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) du 9 février 2023 à Nairobi au Kenya, le M23 devrait amorcer son retrait ce mardi 28 février pour un échelonnement de 30 jours.

Une décision qui, à ce jour, ne semble pas être respecté. Le mouvement rebelle du 23 Mars demeure visible dans plusieurs coins des territoires de Masisi et Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

Vraisemblablement, cette force négative est loin d’abdiquer. Cette dernière continue les offensives sur terrain au lieu de libérer les villages et localités occupés.

Des coups de feu ont été entendus la nuit dernière à Saké, à 27 km, à l’Ouest de Goma. La cité de Mweso a été prise d’assaut par le M23, l’après-midi de lundi 27 février 2023.

Du côté de la République Démocratique du Congo, l’on continue d’accuser le Rwanda voisin d’être derrière cette rébellion malgré que Kigali nie tout en bloc.

Des initiatives diplomatiques demeurent sans succès jusqu’à ce jour. Présentement, cela fait plus de 250 jours depuis que Bunagana est occupée par le M23 sans une offensive militaire des FARDC pour récupérer cette cité.

Signalons que, dans une lettre ouverte au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, signée ce 28 février par les députés provinciaux du Nord-Kivu, ces derniers appellent à la « cessation des hostilités » entre les FARDC et le M23. Ces élus plaident plutôt pour la résolution « pacifique » de la crise et cela enfin « d’éviter d’autres morts».

PKTK