Les médecins des services publics de l’Etat réunis au sein du Syndicat National des Médecins (SYNAMED) et le Syndicat des Médecins du Congo (SYMECO) menacent de retourner en grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte de façon urgente.

Dans une déclaration conjointe, le SYNAMED et le SYMECO dénoncent la non prise en compte de leurs revendications malgré des multiples accords :

« Le cahier des charges des médecins de service public de l’État est resté le même ces dernières années et a fait l’objet de plusieurs négociations avec le banc gouvernemental et syndical et ont débouché sur des accords et plusieurs engagements non-tenus. C’est à l’issue des négociations entreprises à la suite de la dernière grève observée par les médecins du service public de l’État du 14 juillet au 4 août 2021, que l’accord du 3 août 2021 a été difficilement trouvé entre le banc gouvernemental et le banc syndical des médecins ; avec des engagements pris pour être tenus à court et à moyen terme. Un mois après, le banc syndical des services publics de l’État, représenté par le SYNAMED ASBL  et le SYMECO, est réunion ce 3 septembre afin d’évaluer la mise en œuvre de cet accord du 3 août 2021, spécialement ses actions prévues à cours terme. Après analyse, débat et délibération, il ressort à ces jours qu’aucun engagement n’a été tenu tant sur le plan administratif que pécuniaire », dénonce le docteur Juvenal Mwanda du SYMECO.

Ainsi le banc syndical met ainsi en doute la bonne fois et la volonté réelle du gouvernement de tenir les engagements pris, tout en rappelant douloureusement la triste expérience du passé.

Le SYNAMED ASBL et le SYMECO disent se réserver le droit de lever la suspension de la grève si la situation n’est pas urgemment redressée, « la tenue effective des engagements librement pris étant la seule attente actuelle des médecins des services publics de l’État », conclu le communiqué.

Ces agents revendiquent l’application correcte de leurs protocoles d’accord avec le gouvernement de la République. Prioritairement l’alignement de leurs primes. Ils revendiquent entre autres, l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie, la promotion aux grades ; l’admission sous statut et la mécanisation ; la continuité de l’alignement à la prime de risque professionnel des médecins non primés.

Cephas Kabamba