La campagne “Congo n’est pas à vendre” réitère son appel pour la suppression de la taxe RAM. Dans un communiqué rendu public ce lundi 31 janvier, Congo n’est pas à vendre dit renforcer sa position sur l’illégalité de cette taxe par la dernière prise de position de la gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi qui stipule que “Le fait de recourir aux unités téléphoniques comme moyen de paiement va à l’ encontre de l’article 3, point 19 de la loi n°08/019 du 09 juillet 2018 limitant les types d’instruments de paiement”.

Ainsi, la campagne “Congo n’est pas à vendre” exige donc de faire la transparence sur ce dossier selon elle, fait du peuple congolais victime d’un vol systématique et organisé.

“Il est donc important aujourd’hui de faire toute la transparence sur ce dossier. Quels sont les acteurs impliqués dans la mise en place et le fonctionnement de cette taxe illégale ? Quelles sont les sociétés impliquées ? Quelles ont été leur apport? Toutes ces zones d’ombres appellent à une transparence totale sur ce dossier. Il est donc urgent que les contrats relatifs au RAM soient rendus publics pour que les citoyens connaissent toute la vérité”, lit-on dans ce communiqué.

Depuis son instauration jusqu’à ce jour, le Registre des Appareils Mobiles (RAM), a fait l’objet de plusieurs interrogations dans le chef de toute la population congolaise qui est la première victime, mais aussi plusieurs examens auprès des particuliers et instances publiques. Pour d’aucun cette taxe n’a été la bienvenue.

Malgré la saisine de la primature et le conseil d’Etat, le RAM a été imposé contre toute attente. Le 24 janvier dernier, le tribunal de Kinshasa Gombe a sommé les opérateurs des téléphones à la cessation de prélèvement du RAM. Le greffier qui a transmis la sommation a été arrêté quelques heures après puis libéré.

A ce jour, une sanction parlementaire est déjà en gestation contre le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde au sujet du prélèvement de cette taxe.

Cephas Kabamba