Le successeur de Corneille Naanga a été investi par Félix Tshisekedi, au grand dam de l’opposition et une frange de la société civile avec, en tête, les Églises catholiques et Protestantes.

Le nouveau Président de la centrale électorale devra relever trois grands défis qui attendent à savoir : organiser des meilleures élections dans le délai(après les simulacres d’élections de 2006, 2011 et 2018), se montrer indépendant vis-à-vis du pouvoir, particulièrement du Président de la République dont il serait proche selon la CENCO et l’ECC, et enfin, avoir le courage de proclamer les vrais résultats issus des urnes lors des élections à venir.

Pour y parvenir, Kadima devra mettre en place un cadre de dialogue franc et permanent avec tous les acteurs au processus, notamment les partis politiques, la société civile et des partenaires, afin de bénéficier de leur confiance.

Fort de son expérience et son expertise en la matière, Denis Kadima a donc l’occasion d’inscrire son nom en lettre d’or et entrer, par la grande porte, dans l’histoire comme celui ayant organisé des élections crédibles, démocratiques, transparentes et apaisés que le pays n’a jamais connues.
PM