La Conférence épiscopale nationale du Congo se dit peinée, dans un point de presse ce lundi, par la lettre de l’évêque de Mbuji-Mayi (sur la profanation des églises) et choqués par l’attaque, hier dimanche, contre la résidence du Cardinal Ambongo à Kinshasa.

Pour le Secrétaire Général de la CENCO qui dénonce  une “entorse à la démocratie”, les évêques se sont limités à faire le constat selon lequel les jeunes qui ont attaqué le Centre Lindonge sont venus au lendemain de la diffusion de la vidéo d’Augustin Kabuya.

« C’est l’occasion de tester notre police et notre justice. Car ces gens ont opéré à visage découverts, ils ne sont pas difficile à trouver » a déclaré Abbé Donatien Nshole qui demande aux autorités de prendre des mesures contre « ces inciviques qui ont opéré à visages découverts ».

 « Si les évêques faisaient de la politique, le Saint-Siège ne les soutiendrait pas. Le pape François ne fait pas de politique, vous l’entendez régulièrement encourager les évêques », renchérit-t-il.

« Pour l’amour des congolais, la CENCO ne sera taira point », martèle l’abbé Nshole.

« Ce que le cardinal Ambongo dénonce aujourd’hui, c’est ce que ses prédécesseurs  Malula et Monsegwo ont fait sous les autres régimes » a-t-il fait savoir.

 PM