Partant du constat sur les mauvaises conditions de travail des congolais, le député national Ados Ndombasi vient d’adresser une question orale avec débat à la Ministre de l’Emploie, Travail et Prévoyance sociale.

Partant des revendications des congolais qui travaillent chez les indo-pakistanais, qui en date du 17 août dernier avaient protesté contre leurs conditions de travail en réclamant l’amélioration des salaires, le paiement des heures supplémentaires ainsi que le respect de leurs droits par leurs employeurs, l’élu de la Funa à Kinshasa s’étonne que la situation demeure inchangé, condamnant ainsi les congolais vivant dans leur propre pays de continuer à travailler dans la précarité.

“ Madame le Ministre, Cet état des choses devrait vous préoccuper au plus haut point. Car il est inconcevable que les employeurs traitent leurs travailleurs de façon inhumaine comme s’il n’y avait pas, dans notre pays, des lois en matière du travail ”, a déclaré Ados Ndombasi.

Et d’ajouter :

“ Ceci n’étant pas le seul grief à soulever, les dispositions pertinentes du décret n°18/017 du 22 mai 2018 portant fixation du salaire minimum interprofessionnel garanti est foulé au pied sous l’indifférence coupable de l’inspection générale du travail”.

Ce haut cadre de l’Écidé de Martin Fayulu dit avoir noté que la Ministre reste “ insensible aux déboires des employés qui sont, à répétition, victimes de licenciements abusifs, des retenues et saisies illégales de leurs salaires”.

Dans sa démarche comme parlementaire, le député national Ados Ndombasi voudrait avoir des réponses de la part de la Ministre du travail sur : Comment toutes les déviations relevées ci-avant persistent-elles alors qu’il existe une Inspection Générale du Travail ?